C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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 Résultat de la recherche de DESCH., Oeuvres Q., t.2 
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     ACCOUTUMANCE     
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C'est une chose importante que l'accoutumance : Pour ce que grant chose est d'acoustumance Quant on la prant et poursuit dès s'enffance Dure chose est qu'om se puist retenir De la laissier, car la perseverance Fait en tous temps qu'a celle chose pance Cilz qui en a le tresdoulz souvenir. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 203).

Rem. Morawski 1404 : Nule chose est plus grans d'accoutumance.

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     AIMER     
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On ne peut être aimé de tous : Prince, nul ne doit desirer Pour le los du monde regner, Mais des biens de Dieu soit jaloux ; Ses officiers doit supporter S'ilz font bien et les contenter : On ne puet estre amé de tous. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 174).

Rem. Morawski 1512 : Len ne puet estre de touz amez ; Hassell 33, A60.

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     AVOIR1          AVOIR2     
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Quand avoir vient corps fault : Prince, qui a dès son commencement Vivre et vestir, soit liez, joieux et baut ; Qui trop convoite, il vit dolentement : Pour ce dist on : quant avoir vient corps fault. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 16).

Rem. Morawski 1733 : Quant avoirs vient, et cors faut. Hassell 46, A230.

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     BARAT     
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Barat toujours les barateurs conchie. "La tromperie retombe toujours sur les trompeurs" : [Morale de fable intitulée De la raine qui conchie la souris (La grenouille et le rat chez La Fontaine)] Perir puisse il en telle guise Qui de aidier fait par faintise Semblant, et veut nuiseür estre : Barat doit conchier son mestre. (Ysopet I-Avionnet B., c.1339-1348, 208). [La grenouille promet à la petite souris de lui faire traverser la rivière] La rayne lors, qui ne pensa qu'a honte, La souriette a liée de fis ["fils", pour l'attacher à son pied] ; En fleuve entra, la se plunge et affonde Pour la noier ; mais uns escoufles vis Les happa : la fut leur biere ; Barat toudis les barateurs conchie (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 88). Tel est bien rouge et caulteleux, Plain de barat et de malice, Que, combien qu'il soit rouge gueux, Rien ne luy vault son mauvaix vice, Car tel cuide en son propre office Trompeur et grant baratteur estre Qui treuve par son maliffice Que barat tourne sur son maistre. (Prov. rimes F.M., c.1485-1490, 82).

Rem. Hassell 47, B7 ; DI STEF. 59a, barat.

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     BIEN     
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Partout doit vaincre le bien/ le bien vainc tout : Si que bien oseroie attendre Vray jugement, sans plus contendre, Qu'on les doit plus auctorisier Et en tous estas plus prisier Que les dames, de qui parole Tenez que je tien a frivole, Qu'on dit -- et vous le savez bien -- Que par tout doit veincre le bien. (MACH., J. R. Nav., 1349, 237). Quant j'ay bien tout consideré, Les estas du monde present, Et les cours ou j'ay demouré Et la maniere de la gent, L'un est riche, l'autre indigent L'un se faint, l'autre en vain se crout Bon se fait porter loyaument, Car au derrain le bien vaint tout. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 97).

Rem. Hassell 52, B79.

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     CHÉTIF     
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Nul n'est chétif s'il ne le cuide être : Moult est frans cuers riche et plains de loenges : Nul n'est chetis s'l ne le cuide estre. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 123).

Rem. Hassell 70, C120.

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     CONVOITER     
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Qui trop convoite vit dolentement : Prince, qui a dès son commencement Vivre et cestir, soit liez, joieux et baut ; Qui trop convoite, il vit dolentement : Pour ce dit-on : quant avoir vient, corps fault. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 16).

Rem. Hassell 83, C290.

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     COUP     
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Un coup vient qui tout paie : Vous qui servez de jour en jour Et qui avez long temps servi A grant paine et a grant labour Sanz avoir esté remeri, Ne vous chaille, car je vous dy, Se bien servez jusques au bout, Un coup vendra qui paiera tout. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 69). Et s'en retourna à Crathor en reconfortant ses gens en leur disant que ung cop viendroit qui tout payeroit. (BUEIL, II, 1461-1466, 120). Mauvais puet bien rengner, mais quant rennet ara, .I. cop vient qui tout paie (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 122). Quant tu as tant rengné en te malle fachon, Si te convient morir a gran percussïon : Un cop vient qui tout paie (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 488).

Rem. Hassell 85, C325 ; DI STEF. 208b, coup.

9
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     CROIRE     
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Qui légier croit, c'est grande folie : [La grenouille promet à la petite souris de lui faire traverser la rivière] La rayne lors, qui ne pensa qu'a honte, La souriette a liée de fis ["fils", pour l'attacher à son pied] ; En fleuve entra, la se plunge et affonde Pour la noier ; mais uns escoufles vis Les happa : la fut leur biere ; Barat toudis les barateurs conchie, Ces deux destruit faintis en douce chiere : Qui legier croit, certes c'est grant folie. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 88). Princes, chascun doit en soy regarder Se ce qu'il oit est vray, possible et cler, Et s'estre puet selon raison notoire, Ains qu'il doye son cuer determiner A croire faulx, ou trop fait a blamer : C'est grant peril de legierement croire. (DESCH., Oeuvres Q., t.6, c.1370-1407, 48).

Rem. Cf. aussi Morawski 982 : Ge ne croy pas ce que je oy dire, mais ce que je voy.

10
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     CROIRE     
D. -

[Inf. subst.] Le croire légèrement fait décevoir et perdre mainte gent : Promesse m'a Folour fait commencer Et de mes biens faire vendicion, Si se fait bon sur ces poins aviser, Il n'y a tel com la possession ; Le croire legierement Fait decepvoir et perdre mainte gent ; A paroles jamais nul ne s'assente : On ne tient pas toudis ce qu'on convente. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 25).

Rem. Hassell 86, C347.

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     CUIDER     
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Trop fou est celui qui en cuider se fonde : Prince, monstrez a ces jeunes enfans Que leurs cuidiers ne les soit decevans, Car tost verront de viellesce la bonde Et mort, qui fiert les petiz et les grans ; De mes cuidiers n'ay qui vaille .II. gans, Pour ce est trop foulz qui en cuidier se fonde. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 156).

Rem. Hassell 87, C351.

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     DIRE1          DIRE2     
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C'est bien dit, mais on n'en fait rien : Les faiz aux dis sont foible merrien, Car la bouche fait trop le cuer deffaire ; Et promet et parole trop bien, Et le cuer ment qui est proprietaire ; Si vaulsist mieulx souvent la bouche taire Que par mentir faire au cuer villenie, Qu'a noble cuer le mentir ne doit plaire, Ainsi dit on, mais on ne le fait mie. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 63). Princes, chascun se tient chargé En conscience de peché, Disant que tout vray crestien Doit faire aumosne et charité Et l'un de l'autre avoir pité ; C'est bien dit, mains on n'en fait rien. (DESCH., Oeuvres R., t.7, c.1370-1407, 243).

Rem. Hassell 97, D107

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     EAU     
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Eau dérivant s'est tantôt enrivée. "Un phénomème violent ou trop rapide ne dure pas longtemps (des réussites trop rapides ne durent pas) " : Eaue desrivant s'est tantost enrivée : A ce mirer se doivent foul et saige. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 51).

Rem. Hassell 100, E8 ; DI STEF. 279c, eau.

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     FAIRE     
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Au faire gît toute la manière : Au conseil a chascun s'oppinion, Tuit dient bien, mais qui vient au service D'executer, nul n'y a vision (...) ; Es armes communement Conseille toy a ceuls qui proprement Doivent aler soustenir ta banniere : Clers n'y vont point, et font le jugement, Mais au faire gist toute la maniere. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 92).

Rem. Cf. aussi Morawski 138 : Assez fait qui fait faire, 349 : Chacun dit : je feray, je feray, mais la veue declaire tout, 1455 : Len doit faire l'un avant l'autre, 1457 : Len doit faire quant leus et tens en est, 1458 : Len doit faire quant len peut, car on ne fait pas quant on veult, 1988 : Qui me fet faz à lui, que ne me fet ne jo lui, 2156 : Qui te fayt, fay luy.

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     HOIR     
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De chose mal acquise ne jouira le troisième hoir : Le poete nous deffent et le saige Qu'avec trois gens ne faisons aliance D'affinité par loy de mariage, Pour ce qu'ilz ont perilleuse chevance : C'est d'usurier, de prestre et d'avocat Fille ou femme, et se nulz si embat En pou de temps yert la chose mal mise, Car tout se pert par sotie ou debat : Tiers hoir ne jouist de chose mal acquise. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 129). [Dans la conclusion d'un débat sur l'utilité et l'honnêteté] Ainsi n'est pas de utilité, car souvent elle est sans honnesteté, laquele n'est, a la verité, a nommer utilité, car proufit ou chevance mal acquise et contre honnesteté et bonnes meurs apporte souvent a son maistre ou a celluy qui le posside plus de dommage que de prouffit. Et de ce procede ce commun proverbe que de chose mal acquise ne jouyra le tiers hoir. (FILLASTRE, Traité Conseil H., c.1472-1473, 216). Et, pour ce, nul ne doit desirer ce qu'il n'a pas, affin qu'il ne perde ce qu'il ha, car de la chose mal acquise le tiers hoir n'en jouyst point. (MACHO, Esope R., c.1480, 218).

Rem. Morawski 478 : De chose mal acquise ne joyra ja tiers hoir ; Hassell 134, H32 ; DI STEF. 437b, hoir.

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     LABOURER     
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Celui qui laboure a vivre en suffisance : Cil qui laboure a vivre en souffisance : Qui vit du sien, de Dieu soit il benois ! (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 20).

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     MAIN1          MAIN2     
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À vide main fait on le sourd. "Inutile de solliciter, si vous n'avez rien à offrir" : Affinité d'argent conseille, Il a estat qui fait presant ; De vuide main la sourde oreille (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 46). A vuide main fait on le sourt ; Nulz n'a ce qu'il a demandé Qu'om ne lui die : "Ostende !" ["Montre"] (DESCH., M.M., c.1385-1403, 167).

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     MORTIER     
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Toujours sent le mortier les aulx. "Il reste toujours quelque chose d'une origine basse, (et, p. ext.) de mauvaises habitudes" : Quant la belle le voit, lors le fu apellans : "Mainfroy, d'ont estez-vous ? ne me soïés chélans." "Dame, je sui de Franche, le païs qui est grans. Moult est le miens corps tristrez, courchiez et dolans, Quant je en sui bannis ; mais ne serai joïans." "Et qu'i avés vous fait ?" dist la belle rians. "Dame, une trahïson, dont je sui repentans." "Traïson : " dist la dame, "si fustes nonsachans. Ne sai se plus vous die chou à coi sui pensans ? On dist que mortiers est adès les aux flarans." (Baud. Sebourc B., t.1, c.1350, 44). Car cil qui est une foiz faulx Change envix ["difficilement"] sa condicion : Tousjours sent le mortier les aulx. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 77). Et toutesfois, selon le proverbe commun, encores sent le mortier les aulz. (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 490). Le monde fist grand feste a sa venue[de Jésus], Soubz la nue son quint eage assigna ; Judee en chief, l'envieuse beccue, Povre et locqüe, enfin le redargüe, Mort tres agüe en son roy machina ; Elle mina cil qui l'enlumina Et condenna par ses consaux : Toudis sent le mortier les aux. (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 593). [Que diriez vous de] Femme qui en ces jeunes saulx A aymé le jeu ung petit ? Le mortier sent tousjours les aulx, Encor y prent elle appetit. (COQUILL., Oeuvres F., 1478-p.1494, 184). Celluy qui de propre nature Prent pla isir a estre trompeur, Et par mauvaise nourriture Se treuve ung tresgrant attrappeur, Non obstant qu'il soit beau parleur, En ses beaulx motz couvers et caulx Ne vous fyés pour le meilleur : Tousjours sent le mortier les aulx. (Prov. rimes F.M., c.1485-1490, 64).

Rem. Morawski 2417 : Toz jorz set li mortiers les auz ; Hassell 166, M212 ; DI STEF. 559b, mortier.

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     OR1          OR2     
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Tout ce qui (re)luit n'est pas or : Si devins siens en bonne entention, Ne jamais n'i cuidasse, se bien non, Pour la grandeur de son trés bon renon Qui m'a destruit. Mais ce n'est pas tout d'or quanque reluit, N'on ne doit pas tant amer son deduit Qu'on ne s'en puist retraire, quant il cuit. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 89). Telz est bien çains et bien vestuz Et telz est grandement montez Qui a pou de frans et d'escuz Et qui puet estre est endebtez Et a d'autes neccessitez Et meschief de cuer qui lui nuit, Don l'en dit, et c'est veritez : Tout n'est pas or ce qui reluit. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 96). Mes maistres si me demandoient Dix mille salus de fainance, Drois et despens avoir voumoient Et les marcs, qui est grant chevance. Pas ne scavoient bien ma puissance Mais avant qu'aye saufconduit Ilz rouveront bien autre chance ; Il n'est pas or quant qui reluit (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 12). ...Tu [noblesse] fus jadis, comme image doree, Fort adoree et tu es empouldree, Noire, boudree, enfumee et ternie ; Ta felonnie est teinte en villonnie, Tu es honnie et de coeur et de bouche : Tout ce qui luit n'est pas fin or de touche. (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 95). Tel fait grant chiere en sa maison Qui n'a de quoy couvrir le couste, Mais il aime en toute saison Estre honnouré, quoy qu'il luy couste. Tousjours le plus beau davant boutte our croistre et augmenter son bruit, Mais qui voit sa richesse toute, Tout n'est pas or ce qui reluit. (Prov. rimes F.M., c.1485-1490, 60). Tout n'est pas or ce qui reluit Comme l'or ; toute pomme belle Pareillement n'est pas bon fruit ; La puissance aussi naturelle Souvent en plusieurs n'est pas telle Qu'elle apparest en divers lieux (Paraboles Maistre Alain H., 1493, 76).

Rem. Morawski 1371 : N'est pas or quanque luit ; Hassell 184, O71 ; DI STEF. 613b, or.

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     PAYER     
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Qui ne paiera sera mis en dette : Prince, toudis est la mort aprestée, Chambre d'enfer qui noz comptes aguette ; Comptons a Dieu, soit nostre ame ac* quittée : Qui ne paiera, il sera mis en debte (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 16).

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     PRENDRE     
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Tel prend qui puis est pris : Mais quant les avez conquis [vos ennemis], Faictes a ceuls qui sont vis Tout le mieulx que vous pourrez, Car tel prant qui puis est prins. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 340).

Rem. DI STEF. 926a, prendre.

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     PRUDHOMME     
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Jamais prudhomme n'aura bien en ce monde : Princes, par Dieu, mon oppinion lais ; Cilz qui bien fait ara vie seconde ; Reconforter vueil mon cuer desormais, Car la prodoms n'ara bien en ce monde. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 111).

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     TENIR     
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On ne tient pas toujours ce qu'on convente : Celui qui veult maison edifier Ne le doit pas faire en entencion Que son voisin lui doye argent bailler, Car ce seroit folle provision (...) : On ne tient pas toudis ce qu'on convente. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 25).

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     VIN1          VIN2     
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Qui n'a du vin, si quière du raemplage ("Vin mêlé d'eau") : Prince, qui sert sanz querir avantage, Quant il est vieulx, on lui met sus la rage. A chascun fait bon trouver son partuis ; Qui n'a du vin, si quiere du raemplage. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 341).

Rem. DI STEF. 896b, vin.

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     VIOLENT1          VIOLENT2     
Chose violente ne peut durer à la longue : Prince, le temps tourne et retournera, Rien violent ne puet durer au fort ; Saiges est cilz qui cy s'avisera : Chascuns le veut avoir, soit droit soit tort. (DESCH., Oeuvres Q., t.1, c.1370-1407, 109). Chose qui vient par accident soudain Et violant, n'a pas longue duree. L'eaue descent soudainement ou plain Et semble mer par toute la contrée ; Mais en brief temps est l'eau consumée Et ne remaint de tout fors le rivage Et le droit cours de l'eaue acoustumée (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 50).

Rem. Hassell 216, R44.

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